CESSEZ DE PRENDRE LES INNOCENTS EN OTAGE

A quelques jours de la rentrée des classes j'use ma plume pas pour remuer le couteau dans cette plaie qui gangrène l’éducation nationale, mais pour la panser à jamais afin qu’elle se cicatrise. En effet si on se rappelle bel et bien c’est à la veille des vacances scolaires de l’année 2005-2006 que les différents syndicats de l’enseignement public national étaient en grève pour la satisfaction de leurs revendications par l’état. Ainsi ils avaient paralysé le système éducatif public national car il est inconcevable à l’heure des compositions, voire des examens devant servir aux élèves pour leur passage en classe supérieure qu’il ait un moment d’instabilité, pouvant agir sur leur psychologie. Et malgré les accords signés avec l’état, la situation qu’on pensait régler définitivement pour aboutir à la remise des notes du second semestre ne l’était pas. Dans notre établissement la montagne vient d’accoucher une souris, laide à voir et horrible à croire causant une catastrophe car beaucoup d’élèves qui n’avaient pas pu saisir leur chance au moment opportun pour différentes raisons, sont devenus les victimes de cette confrontation entre Etat et Syndicats. Si le législateur scolaire a prévu deux semestres c’est pour donner la chance à ceux qui n’avaient pas eu la moyenne au premier de pouvoir se rattraper au second semestre. Pour cette année-ci ces élèves ne verront plus leur chance, car ils ont eu la malchance de n’avoir pas eu la chance de saisir au moment propice leur chance. Désormais ils sont les victimes innocentes de cette « guerre ». Chers professeurs, c’est vrai que pour savoir les coulisses d’un métier il faut les demander à ceux qu’y excellent, car les seuls à avoir la capacité de dire des vérités jusque là inconnues. Nous savons la petitesse des moyens que vous usiez pour réaliser un travail digne d’un titan. Et s’ils ne restaient que de nous pour voter vos salaires, vous