Chapitre 1 et 2 le rire de bergson
Chapitre 1
Du comique en général
Dans ce premier point du premier Chapitre, Bergson rappelle et montre que le rire est proprement humain, qu'il n'y a que lui qui sache rire ou faire rire. Si l'on rit d'un animal, ou d'un objet c'est d'après lui parce qu'on lui trouve une ressemblance dans son attitude ou dans son apparence. L'homme est donc définit comme un "animal qui sait rire" et qui fait rire.
Bergson va également dans ce chapitre, montrer l'importance de "l'insensibilité" ou plutôt de son effet, pour permettre au rire d'exister. Le rire s'exprime lorsque notre pitié, notre affection ou nos émotions se taisent, pendant un instant. D'après l'auteur, il faudrait se désinteresser de la vie, regarder autour de nous avec légereté, pour la voir sous un angle de "comédie".
Bergson ira même jusqu'à dire que le comique, pour produire tout son effet exige une sorte "d'anésthésie momentannée du coeur".
On lira également que le rire n'est pas strictement personnel, mais collectif: " Le rire est toujours le rire d'un groupe". Pour partager "un rire" avec d'autres personnes, il faut être de la même société, partager les mêmes idées, voir les choses ne serait-ce qu'un peu, du même oeil, pour pouvoir en rire.
Ainsi, pour comprendre le rire, il faudrait le remettre dans son contexte naturel: La société; puisque d'après Bergson, le rire a tout d'abord une fonction sociale.
Le comique des formes et le comique des mouvements.
Bergson débute le développement de son deuxième point grâce à un exemple. Il prend l'exemple d'un homme qui court dans la rue, qui trébuche et qui tombent. Les passants rient. Il explique alors ce qui a provoqué le rire chez eux. D'après lui, on ne rit pas de la personne qui tombe mais plutôt de son brusque changement d'attitude involontaire. C'est parce que cela est involontaire que les passants rient. Les passants rient donc à cause de ce que Bergson appelle "l'effet de la vitesse acquise". Ceci est naturel, mais il