Chapitre 2 – Optimiser sa communication
1. Limiter les biais
1.1. Le risque de déperdition
Il y a 73% de déperdition de message dans une situation normale de communication d’où l’intérêt de fiabiliser la communication orale par un écrit et de limiter le nombre d’intermédiaires.
L’émetteur : chez l’émetteur, les déperditions sont dues à différents processus :
Il a une idée, il faut la coder et il est souvent difficile de trouver les mots pour exprimer la totalité de ce que l’on a en tête.
Intervient aussi un mécanisme de défense inconscient « la rétention » qui fait penser que l’on ne peut décemment tout dire.
Une méconnaissance du but de la communication, elle a toujours lieu dans un contexte. S’il n’est pas clair dans le but qu’il poursuit, il en découle une mauvaise interprétation pour vous.
La transmission : les déperditions dans la transmission ont pour origine le contexte c’est-à-dire le lieu et la situation et sont dus à des parasites. Une autre source de parasite se trouve lorsqu’il y a plusieurs intermédiaires pour transmettre un message : celui-ci est alors très souvent déformé.
Le langage : les déperditions dus au langage ont pour origine le code employé. C’est le cas si votre interlocuteur utilise un jargon technique qui n’est pas le vôtre. De plus, d’un groupe à l’autre, les mêmes mots ne sont pas utilisés ou n’ont pas la même signification.
Exemple : une fraise a un sens différent pour un maraicher et un mécanicien
Chaque groupe a ces expressions un « jargon » qui est nécessaire d’assimiler quand on rentre dans un nouveau secteur ou une nouvelle entreprise.
Le récepteur : chez le récepteur interviennent des processus parallèles. Il faut comprendre et interpréter les signes, les mots de l’autre. Ce décodage est tributaire de l’intérêt que vous portez au message et vous devez pouvoir comprendre le langage envoyé.

1.2. Le cadre de référence
Pour communiquer, chacun fait appel à des éléments de sa personnalité, à des références accumulés dans sa