Chapitre xvii candide lecture cursive
lecture cursive :
Eldorado considéré comme une utopie : tout le monde va bien. Caractéristiques utopie : luxe et richesse. Vetements des personnes et des enfants indique la richesse du peuple. Impression de richesse accentuée par la gratuité : nourriture offerte. Cette gratuité du repas laisse Candide surprit.
Utopie renforcée par l’exagération des nombres : « vingt belles filles », « mille musiciens » , « mille colonnes », « galerie de deux mille pas », « millième partie de la ville » : les adjectifs numéraux suggèrent l’abondance mais aussi l’immensité de la ville. Insistance sur le gigantisme de la ville, très étendue et très élevée : « élevées jusqu’aux nues ». Utilisation de nombreux pluriels et du procédé de l’accumulation : « édifices », « marchés », « fontaines », « celles de liqueurs». La richesse matérielle : des matériaux précieux telles les « pierreries » sont cités, le « tissu de duvet de colibri » suggère l’idée d’une étoffe précieuse, la « gérofle », « la cannelle » sont des épices très coûteux. champs lexical du plaisir : 5 sens utilisés bonheur dans tout le pays.
On retrouve une extrème politesse et discrétion de la part des marchands.
On pense d’etre dans un reve et non dans la réalité.
Lorsque Voltaire écrit cette oeuvre, la France était en misère. Le lecteur reste donc surpris de cette extrème richesse.
Voltaire exagère sur le traits de l’utopie : se moque de celle-ci, un monde trop parfait. Voltaire nous démontre donc que ce monde n’est possible que dans le rèves. Le lecteur est invité à prendre ses distances par rapport à ce monde merveilleux et à en chercher la véritable signification.
La description de l’El Dorado est marquée d’une touche d’exotisme qui renvoie au goût du XVIIIème siècle pour l’Orient, pour la découverte du nouveau monde : « robes d’un tissu de duvet de colibri », « les marchés ornés de mille colonnes », « liqueurs de canne de sucre » , « gérofle », « cannelle », tous ces