Charles baudelaire les fleurs du mal
→ L’impératif présent « rappelez-vous » v.1 → L’utilisation d’une apostrophe: « mon âme», v.1 : Amour marqué par l’emploi de l’adjectif possessif « mon » associé à terme très fort : « âme », et qui situe donc cet amour sur le plan spirituel • façon d'abord assez traditionnelle le souvenir d'une promenade amoureuse :→ Image d’une promenade donnée par l’évocation du « sentier » v.3 → Le cadre temporel semble propice à l’amour : Nous sommes en été, saison liée à l'Idéal: « ce beau matin d’été si doux » (v.2 : adjectif valorisant + adverbe d’intensité), « Le soleil rayonnait» v.9→ Importance de la nature qui donne une atmosphère bucolique au poème: personnification de la « grande Nature » v.11 • un souvenir qui apparaît comme marquant : → marqueur temporel précis « ce beau matin d’été » : fait partie de l’expérience commune du poète et de la femme, dont le lecteur est exclu. → Le choix de l'article défini « l ’objet » renvoie à cette expérience marquante, vécue par le …afficher plus de contenu…
➢ … qui contraste avec une évocation très dérangeante de la « charogne » • Dès le vers 3, la situation amoureuse contraster avec évocation réaliste et précise de la la charogne →description macabre comme le montre l'utilisation de l'adjectif hyperbolique « infâme » (v.3) pour « une charogne infâme », expression qui frôle le pléonasme (les charognes sont habituellement répugnantes). Le contraste avec les deux premiers vers est d'autant plus saisissant que Baudelaire fait rimer « mon âme » avec « infâme »→ il installe donc dès le début du poème un parallélisme entre la femme aimée et le