Cher collègue
Je travaille à la Caisse Populaire Desjardins et mon patron est un conseiller en sécurité financière. J’ai réalisé l’autre jour qu’il a menti et a transféré un montant d’argent d’une de ses clientes dans son compte. La banque a un code d’éthique et de déontologie que tous les employés doivent respecter. Je fais face à un dilemme où j’hésite entre étant loyale envers mon patron en gardant ce qu’il a fait un secret ou en restant respectueux envers la banque et le code d’éthique et de déontologie de la caisse. Je tiens beaucoup à cœur la valeur de la loyauté, mais je dois aussi respecter le code d’éthique et de déontologie de la caisse. Pour m’aider à trouver une solution à ce dilemme, j’ai fait appel à deux théories; la théorie utilitariste de John Stuart Mill et la théorie de la justice de John Rawls.
Selon Mill, « le plaisir partagé est supérieur au plaisir solitaire ». Le plus grand bien pour le plus grand nombre doit être la considération principale en faisant un choix d'action. Cela s’explique parce que nous sommes des êtres altruistes. C’est une réflexion totalement naturelle de penser aux autres avant nous-mêmes. L’utilitarisme est non pas une vertu de l’égoïsme et de l’intérêt individuel, mais un principe de la plus grande somme de bonheur pour le plus grand nombre. C’est donc une théorie morale qui pose comme principe la recherche du bien commun. Mill affirme que dans une société civilisée l’individu ne peut être responsable de ses actions devant une société que si ses actions concernent cette dite société. Pour l’utilitariste, la justice est secondaire à l’utilité. En autres mots, cela veut dire que la justice est nécessaire pour que les hommes puissent vivre en paix et en tranquillité. La justice est utile à la société pour corriger toutes les injustices. Ce qui est «utile» démontre ce qui contribue à donner la plus grande valeur au bien-être d’un ensemble d’individus. C'est donc de cette façon qu'on peut faire référence au