CHRISTOPHE COLOMB

Des conditions favorables pour entreprendre le voyage A. Un projet : Rejoindre l’Asie par l’Ouest
Le projet dont Christophe Colomb est convaincu est de se rendre en Asie par l’Atlantique. D’une part, avec le but d’établir une nouvelle voie commerciale vers l’Orient étant donné que la route terrestre, par l’est, est fermée depuis la prise de Constantinople par les Turcs, en 1453 et que la route maritime contournant l’Afrique est interdite aux Espagnols car elle est destinée exclusivement aux Portugais. D’autre part, il souhaite obtenir des épices, de la soie et de l’or des terres orientales.

B. Un voyage soutenu par les rois d’Espagne Lors de la fin de la Reconquista, en 1492, après six ans sans succès sur son projet, les Rois catholiques d’Espagne, Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon acceptent soutenir son voyage. Les principaux objectifs des souverains espagnols dans l’expédition de Christophe Colomb sont de rechercher des nouvelles routes commerciales, d’acquérir de nouveaux territoires et les évangéliser. Grâce aux progrès techniques de la navigation, l’italien est bien préparé pour le voyage avec des caravelles, des nouveaux navires plus solides et rapides grâce à leur structure.

Voyages de découvertes

A. Le Premier voyage : la découverte Le 3 août 1492, l’expédition constituée de trois navires, la Pinta, la Niña, et la Santa Maria quitte l’Espagne. La traversée dure trois semaines. Le 12 octobre, Colomb débarque sur une île des Bahamas baptisée immédiatement San Salvador. Il pense avoir atteint une île proche du Japon. Son premier contact avec les indigènes, qu’il nomme « indiens », se passe bien car ils sont pacifiques mais leur langue est inconnue. L’Amiral explore ensuite les Bahamas, l’île actuelle de Cuba, puis celle de Saint Domingue.
De retour en Espagne, le 15 mars 1493, avec un peu d’or et quelques amérindiens, Colomb reçoit un accueil triomphal.