Le mouvement des relations humaines à découvert qu’un infime changement dans les conditions de travail pouvait perturber le comportement des ouvriers.

Quels sont les changements de l’organisation du travail ?

1 : Les conditions de travail de l’entreprise HARWOOD

2 : Des nouvelles formes d’organisation adoptées par l’entreprise

L’entreprise HARWOOD produit des pyjamas et emploie une main d’œuvre féminine sans expériences du travail industriel. Elle mène une politique de relation humaine qui consacre beaucoup de temps et d’argent à des services sociaux.
Cependant l’entreprise utilise une méthode appelée le Taylorisme, reposant sur une division du travail en tâches simples et répétitives individuellement optimisées et sur le paiement des employés au rendement. Leur rémunération se fait à la pièce et le salaire est proportionnel à la production ; la base est de 60 unités/heure. L’activité de chaque travailleur est relevée quotidiennement par ordre décroissant. Les résultats sont discutés chaque jour par le contremaître avec le travailleur concerné.
Avec une augmentation des cadences et de la productivité, les ouvrières produisent plus de pièces donc leurs salaires augmentent (une ouvrière ayant un rendement moyen de 75 unités par heure, c'est-à-dire 25% de plus que la moyenne, reçois 25% de prime au-delà du taux de base).

Une influence de la conception taylorienne de l’entreprise est marquée, on parle alors de l’Organisation scientifique du travail (OST). Face à l’importance, à l’ignorance des petits chefs, au phénomène du freinage provoqué par les ouvriers (la flânerie au travail), l’entreprise doit, dans son organisation, se reposer sur une approche scientifique et rationnelle.

Pour que l'individu au travail soit plus performant, pour que le nombre de conflits diminue et que les objectifs personnels et organisationnels se rapprochent, il faut développer un nouveau management qui respecte le besoin de chacun d'être reconnu en tant qu'être humain