Citoyenneté athénienne et romaine
A Athènes, être citoyen est avant tout un droit du sang : il faut être de père citoyen et de mère athénienne. Il faut également avoir passé son éphébie, qui dure 2 ans, entre 18 et 20 ans. C’est une formation militaire et civique qui permet à la cité d'assurer sa défense sans avoir d'armée permanente. Elle prémunit aussi la ville des risques de tyrannie. Lorsqu’on est citoyen on doit être inscrit au Dème.
Pourtant, le droit de cité peut être attribué à un métèque non-barbare : il faut qu’il ait accompli de hauts faits pour la cité et qu’il ait recueilli 6000 votes sur son nom à l’Ecclésia. Les esclaves peuvent, eux, accéder au statut de métèques.
Les citoyens ont des devoirs : ils doivent consacrer une partie de leur temps à la cité, défendre la cité en cas d’invasion, assister aux réunions du Dème, ou encore effectuer des tâches de gouvernance lors des tirages au sort, mais ils disposent également du droit de vote.
II – Romaine
A l’origine, sous la République, sont citoyens tous les hommes libres inscrits dans les tribus de la ville de Rome. En -89, la citoyenneté est accordée à tous les italiens. La vraie révolution de la citoyenneté eut lieu en 212, avec l’édit de Caracalla : tous les hommes libres de l’Empire accèdent à la citoyenneté. Cette extension de la citoyenneté est un puissant vecteur d’attraction de la Rome Antique. Avec l’édit de Caracalla, l’empereur achève le processus de romanisation.
La citoyenneté Romaine n’est pourtant pas figée. En effet, le droit de cité est octroyé automatique ment aux étrangers libres dans