Classique et Baroque et Vanité
Ces deux genres s’expriment a travers l’achitecture (baroque ; saint Pierre de Rome, classique ; st supplice a Paris) au niveau des jardins (classique ; Jardin à Versailles, baroque ; Fontainbleau et les jardins a l’anglaise) mais aussi bien sûr à travers la littérature (baroque ; illusion comique de Corneille, classique ; Horace de Corneille également) et à travers l’art (exemple avec les œuvres de Rubens pour Marie de Médicis)
La Vanité
Au début de l'ère baroque —les Français préfèrent évoquer l'âge classique ou la période de la monarchie absolue— la Hollande et plus généralement les Provinces-Unies semblent avoir "volé" à l'Italie l'hégémonie dans l'art pictural.
L'école hollandaise repose sur plusieurs bases. D'une part deux siècles de peinture flamande ont apporté de nombreuses innovations (notamment maîtrise de la perspective, peinture à l'huile sur la toile, souci du détail ); d'autre part le dynamisme du marché de l'art qu'offre un ensemble de cités marchandes où la bourgeoisie prospère dans une abondance matérielle sans précédent ; enfin un climat religieux marqué par le triomphe du calvinisme.
Dans ces conditions, les peintres hollandais se spécialisent dans les portraits, les marines, les scènes de la vie quotidienne, les paysages ruraux et urbains, et ce que les Français qualifieront de natures mortes, mais c'en est fini des commandes de vierge à l'enfant ou de tableaux de saints.
La Vanité constitue un sous-genre de la nature morte.
Si le terme "vanité" désigne en premier lieu les natures mortes qui ont prospéré à l'ère baroque, il s'applique de façon plus large à toute représentation de la dépouille humaine - crâne, squelette - ayant pour fonction de