Classisime
Le besoin général de codifier et normaliser
Le XVIe siècle et les précieux avaient cherché à enrichir leur vocabulaire. A La fin du XVIIe siècle on va maintenant chercher à établir la liste officielle des mots. Le premier dictionnaire paraît en 1694, accompagné d'un précis grammatical. La langue française est ainsi normalisée. En littérature, on s'attache à différencier les genres : farce, comédie, drame, tragédie ; roman et nouvelle.
Le culte des anciens
Pendant le Moyen Âge et surtout à la renaissance, on n'a cessé d'admirer le génie des anciens. Les écrivains classiques, à leur tour, les imitent car ils pensent que les grands auteurs de l'antiquité avaient atteint la perfection, prouvé selon eux par la durée de leur renommée. Molière a ainsi imité Plaute, Racine Sénèque ou Euripide, La Fontaine le fabuliste grec Ésope, Boileau dans son Art Poétique la Poétique d'Aristote...
L'idéal classique • Souci de perfection, d'où l'autorité de la raison, de l'ordre, et des règles qui en découlent : respect de la vraisemblance et des bienséances ; souci d'éternel, d'universel, c'est la raison pour laquelle les écrivain de cette période privilégient la description d'un type humain plutôt que d'un individu. Certains auteurs classiques réprouvent la préciosité (par exemple, Molière dans Les Précieuses ridicules.) • L'idéal humain est l'honnête homme : il fait preuve de retenue, est ouvert, curieux, savant sans être pédant, agréable, poli, raffiné. En un mot, il doit plaire, tant par son physique, que par son discours.
Finalités de