Cliges
Dans le grand thème de la chevalerie de ce roman, les sens ont un rôle très important. Celui qui apparaît le plus souvent tout au long du récit est la vue, surtout lors des scènes de combats. Dans l'extrait qui suit, grâce à la la vue, les guetteurs on pu apercevoir les traîtres au loin, car la lumière que produisait la lune sur leur armure reflétait vers les yeux des guetteurs :
[1]«Cette nuit-là, étoiles ni lune n'avaient au ciel montré leurs rayons, mais avant qu'ils parvinssent aux tentes, la lune commença à se lever. C'est, je crois, pour les accabler qu'elle se leva plus tôt qu'à l'accoutumée, et Dieu qui voulait leur nuire illumina la nuit obscure, [...]. La lune qui luit sur les écus luisants leur nuit grandement, les heaumes leur nuisent aussi en reluisant au clair de lune, […].»
En plus de la vue, un autre sens joue un rôle tout aussi important dans le roman Cliges, et il s'agit de l'ouïe. L'auteur utilise dans ce récit certains mots du champ lexical de l'ouïe, durant les batailles par exemple, ce qui nous permet de nous imaginer les effets sonores. [2]«Alors commence le tumulte dans le bruit et le fracas des lances.» Cet extrait permet de montrer l’ampleur de la chose. On comprend ici qu'il y avait beaucoup de bruit durant le tournois. La vue et l'ouïe ne sont pas les deux seuls sens qui apparaissent dans le thème de la chevalerie, mais ils sont tous deux très importants pour les combattants de l'histoire et pour nous, les lecteurs. Mais n'oublions pas qu'il n'y a pas que dans ce thème