cohésion sociale
Tout système démocratique est fondé sur l’existence d’une société dont les membres sont unis par des valeurs ou règles de vie communes librement acceptées par tous ses membres ce qui suppose que les individus soient soudés par des liens sociaux qui peuvent être horizontaux (ils unissent l’individu à des groupes sociaux d’appartenance) et ou verticaux (ils unissent l’individu à la société). Or, la cohésion sociale traduit cette volonté philosophique, politique et éducative de permettre aux citoyens et aux individus d’adhérer librement, et dans le respect de la loi, à un projet de société, à une organisation pertinente des relations sociales et des institutions.
Apparue dans les années 90, le terme de « cohésion sociale » remplace progressivement le terme de « solidarité dans les appellations gouvernementales. Alors que la solidarité fait référence à la redistribution, la cohésion sociale, quant à elle, traduit le « vivre ensemble », la notion de lien social. Elle implique l’existence d’un peuple solidaire, désireux d’œuvrer ensemble à la réalisation d’objectifs communs et favorise donc en ce sens, l’intégration des individus.
La cohésion sociale est aujourd’hui définit, par le Conseil de l’Europe, comme « la capacité de la société à assurer de façon durable le bien-être de tous ses membres, incluant l’accès équitable aux ressources disponibles, le respect de la dignité dans la diversité, l’autonomie personnelle et collective et la participation responsable ». Elle correspond, plus précisément, à l’ensemble des processus qui contribuent à assurer à tous les individus l’accès aux droits fondamentaux et au bien-être économique, social et culturel, afin de permettre à chacun de participer activement à la société et d’y être reconnu indépendamment de son origine nationale ou ethnique, son appartenance culturelle, religieuse ou philosophique, son statut social, son âge, son orientation sexuelle, sa santé ou son handicap.
Toutefois, dans une société