Colette, les vrilles de nouvel an antonia
Corps parsemés de neige.- l.8-27 : récit en analepse (retour en arrière) de leur virée nocturne dans la neige (passé).- l.28-33 : retour au présent. Evocation du repos et du souvenir vivace, après la promenade.1) MOUVEMENT 1 / l.1-7 : description de leur état au retour de cette escapade (présent). Corps parsemés de neige.- l.12 : apparition d’un groupe, d’un trio féminin uni (chiffre 3, déterminant de globalité “toutes” +pronom de la 1ère personne du pluriel NOUS, qui restera jusqu’à la fin du texte).Texte au présent de narration : “nous rentrons” = retour chez soi raconté avant l’escapade. Terme “poudrées” : terme énigmatique (le lien avec la neige n’est pas évident au départ). Terme évoque d’abord le maquillage = personnification des chiennes (elles sont embellies par la neige, parées par elle). NOUS explicité dans un 2ème temps par l’énumération : “moi, la petite bull et la bergère …afficher plus de contenu…
Le sens d’abord sollicité est la VUE (la neige est d’abord regardée). Moment rare, précieux : répétition de l’adjectif “vrai(e)” (l.9) + “raretés” + “occasions presque introuvables”. Dans ce cadre, la présence d’un paysage totalement enneigé est rare, donc le moment est vécu comme un moment précieux, un “cadeau de la vie”. Enthousiasme, exaltation à en profiter. Le cadre spatio-temporel est précisé de manière réaliste : “parisiennes” + “de fin d’année” (écho au titre + date indiquée en début de nouvelle). - l.10-14 :Le cadre de son quartier parisien va être encore précisé (ce qui donne un ancrage réaliste au récit) : noms de rues ou de quartiers (de l’avenue des Ternes au boulevard Malesherbes, Levallois). Moment précieux aussi, car seules à en profiter : cf. Quartier “désert”(l.11) + seul regard est celui des fortifications personnifiées (“ont vu” l.13).Passent de l’immobilité (contempler) au