Béchir :
L'article dont nous allons vous parlé maintenant est surement l'un des plus intéressants. Il s'agit de la coopération exemplaire dans la gestion des eaux entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye pour gérer les eaux souterraines communes. Cette coopération demeure un exemple de réussite puisque l’Observatoire du Sahara et du Sahel qui est une organisation internationale autonome établie en Tunisie , regroupe 22 pays africains et cinq pays occidentaux et gère le Système Aquifère du Sahara Septentrional qui est la seule ressource en eau.
Anis :
Le système aquifère du Sahara septentrional ( SASS) se trouve dans une région aride qui est situé au sud est de l'Algérie, au sud ouest de la Libye et au sud est de la Tunisie. Il est reconnu et exploité par près de 8800 puits en exploitation .Il possède une surface d'1 million de km2. Les quantités annuelles prélevées sont de 2.5 milliards par an. L'Algérie bénéficie de 1.700 milliard de m3, la Tunisie de 0.600 milliard de m3 tandis que la Libye ne profite que de 0.400 milliard de m3. Actuellement , près de 4 millions d'habitants bénéficient de ces eaux pour différents usages ( irrigation des cultures intensives dans les oasis , l'industrie et le tourisme. Les terres irrigués sont estimés à 200000 hectares. de 1970 aux années 2000 , on remarque une surexploitation et un pompage excessif, des prélèvements importants par forage dans les aquifères du SASS comme le montre le schéma n°2 et le schéma n°3 qui nous montre des prélèvements qui ne cessent d'augmenter , engendrant de graves conséquences pour l'avenir et l'économie de la région.
Les 3 pays vont néanmoins réagir face à la gravité de la situation. En effet, l'OSS ( observatoire du Sahara et du Sahel ) va permettre d'avoir une gestion durable du SASS . Il va entraîner la mise en place d'une base de données commune avec les informations complètes sur l'ensemble du SASS , ce qui va permettre d'instaurer un climat de confiance entre les trois pays et d'échanger