1-L’approche de Deetz s’articule autour de deux préoccupations fondamentales : La critique de l’idéologie (le managérialisme, l’intérêt structurel du manager, Les procédés de la domination managériale) et des mécanismes communicationnels de la domination dans les organisations. Son analyse est de démonter les mécanismes par lesquels les dominés participent par un consentement quasi inconscient à leur propre domination est certainement très attrayante. Elle montre que la domination n’est pas toujours ostentatoire mais qu’elle est le plus souvent sournoise et structurelle. Au lieu d’utiliser les concepts de fausse conscience et d’aliénation pour expliciter les mécanismes de la domination idéologique, une voie qui placerait l’analyse au-dessus de la mêlée et comme connaissant les vrais intérêts des groupes aliénés, Deetz a choisi de mettre en lumière les procédés par lesquels ces intérêts, quels qu’ils soient, ont été étouffés. Il conçoit les organisations comme des formations discursives, des ensembles constitués d’une multitude de texte, à l’intérieur desquels évoluent des pratiques discursives à qui elles donnent un sens. Quant à Cynthia Stohl, elle met l’emphase sur la connexion.qui permet une saisie plus large du phénomène de la communication. Pour elle, l’organisation est « un système social formé d’individus qui interagissent dans la poursuite d’objectifs multiples par le biais d’actes coordonnés et de relation. La théorie de la connexion prend comme point de départ la perméabilité des environnements. Stohl se situe dans l’approche relationnelle qui démontre que ce sont les messages directement communiqués qui sont pris en compte pour dessiner un réseau de liens émergents. Ce réseau est une structure émergente de communication qui n’est donc pas déterminée par la position formelle des acteurs mais plutôt par leur comportement effectif et répétitif. Pour Stohl, les caractéristiques d’une relation riche au sein des réseaux organisationnels sont : Le partage de