Comme on voit sur la branche RONSARD
Introduction :
1524-1585
Un grand poète du XVIème siècle.
Il forme La pléiade (7 poètes : Dubellay, Baif, Bello, Jodelle, Dumont, Detyard) dans le but d'enrichir le vocabulaire de la langue française.
Sa vie fut marquée en particulier par 3 femmes qui sont Marie, Cassandre et Hélène, pour lesquelles il écrivit beaucoup. On retient d’ailleurs le recueil des sonnets à Hélène.
Il composa ses poèmes surtout sur le thème de la fuite du temps, de l’expression des sentiments…
Ce texte est un sonnet, en alexandrin, mais avec une particularité des rimes, propre à Ronsard : ce sonnet n’est ni italien ni français.
C’est un hommage à une femme aimée et décédée : poème élégiaque ou lyrique.
Plan :
I) La mort atténuée
A. Le refus du macabre.
La mort de la femme n'est évoquée clairement que dans un hémistiche : "La Parque t'as tuée" (mythe antique, Parque = déesses infernales qui filaient, dévidaient et coupaient le fil de la vie des hommes). L'évocation de la Parque et la brièveté du charme permettront de présenter la mort de Marie de façon moins tragique et plus esthétique.
"cendre tu reposes" : euphémisme (cendres = cadavre, tu reposes = morte). Cet euphémisme suggère plutôt le sommeil.
B. L'atténuation de la tristesse.
Une tristesse qui est pourtant bien présente dans ce sonnet : vers 4, les "pleurs" de l'aube, "mes larmes et mes pleurs" (douleur soulignée par la reprise de "mes").
La tristesse est dominée par le rythme, la césure : 6/6 qui berce la douleur et apporte la sensation d'équilibre. des rimes intérieures : "fleurs" (vers 2), "couleurs" (vers 3) et "pleurs" (vers 4).
"ardeur" (vers 6), "odeur" (vers 7) et "meurt"(vers 8 ). ''nouveauté'' ( vers 9), ''beauté'' (vers 10) et ''reposes'' (vers 11)
Ainsi il y a un phénomène d'écho, "pleurs", "meurt" et "tuée" sont à chaque fois associés à la beauté.
Aussi, en exploitant l'image de la rose, Ronsard a célébré la beauté de Marie et