« Ô famille ! ô mystère ! ô cœur de la nature ! » - Lamartine
La famille existe de tout temps, elle est connu de tous mais semble indéfinissable. La famille et le droit de la famille sont des réalités distinctes. En même temps, ils sont deux phénomènes en constante interaction. Avant d’être un phénomène juridique, la famille est un phénomène social, c-à-d que le droit va appréhender un phénomène social pré existant, c’est le phénomène familial. Il est permanent est universel, c’est un fondement irréductible. Pour tous, la famille existe et a toujours existé. Elle est au cœur de la vie privée. Abstraitement, la famille peut être défini comme un groupement d’individus (car un individu seul ne peut pas représenter une famille, on n’est pas une famille on en fait parti) unis par un lien particulier. Le groupement familial se distingue des autres groupements par un lien spécifique : lien de sang, de filiation, d’alliance, de vie commune. Cette définition est très générale et convient donc à tout type de famille (monoparentale, traditionnelle ..). L’inconvénient est qu’elle est peu précise et donc ne reflète pas la réalité et la diversité de la famille. En effet, la famille est avant tout un phénomène de civilisation c-à-d que chaque société à chaque époque a sa conception de la famille : elle évolue et se diversifie, il n’existerait plus une famille mais des familles. D’un point de vue social nous allons voir la famille à travers 3 points :
• Les diverses fonctions :
- Fonction religieuse : dans l’antiquité on donnait à la famille un coté religieux (toute famille était placé sous l’autorité patriarcale). Cette fonction à peu à peu évolué et le christianisme a amené le sacrement du mariage : le mariage est devenu indissoluble, qui assuré la cohésion de la famille (elle ne pouvait être détruite). Cette fonction religieuse actuellement n’existe plus. Le mariage religieux n’a plus autant d’importance qu’auparavant (pour se marier religieusement il faut d’abord se