Comment l'appareil circulatoire facilite un apport en oxygène
L’appareil circulatoire permet au sang chargé en dioxygène d’alimenter les différents organes du corps humain dont les muscles. Il est composé du cœur qui en est la pompe lui même, très vascularisé (par le réseau coronaire). Posons nous les questions suivantes : comment est organisé cet appareil circulatoire ? Comment privilégie-t-il un apport en dioxygène aux muscles au cours d’un effort ?
Dans le document en haut de la page, on peut voir un circuit en parallèle et l’autre en série. L’expérience effectuée est la suivante : lorsque l’on débranche une des trois ampoules du circuit que se passe-t-il ?
Dans le circuit en parallèle, l’ampoule du milieu est débranchée ce qui n’empêche pas les deux autres ampoules de fonctionner correctement.
Dans le circuit en série, une des ampoules est débranchée empêchant les deux autres ampoules de fonctionner.
Si l’on assimile le circuit sanguin à un circuit électrique et les ampoules à des organes, dans le cas d’un montage en parallèle le sang pourrait atteindre les différents organes même si l’un d’entre eux n’est pas vascularisé alors que dans le cas d’un montage en série, le dysfonctionnement d’un organe entraîne la mauvaise ou la non vascularisation des autres organes.
Dans le document 1, on voit que le cœur et les poumons (qui constituent la circulation pulmonaire) ont une disposition qui est celle d’un circuit en série alors que le tube digestif, les reins, l’encéphale, la peau et les muscles (qui sont intégrés dans la circulation générale) ont une disposition qui est celle du circuit en parallèle.
Le document 2 permet de comprendre l’intérêt de ces différents montages.
Celui-ci nous montre que, lors d’un effort physique, le tube digestif est moins sollicité avec un débit sanguin de 0,3 L/min alors qu’au repos ce même débit sanguin est de 1,4 L/min. C’est le même constat pour les reins qui passent d’un débit sanguin de 1,1 L/min au repos à un débit sanguin de 0,25 L/min au cours d’un effort physique.