Commentaire apollinaire
Si je mourais là-bas est un poème tiré du recueil Poèmes à Lou écrit en 1915. Ce recueil parle d'une relation brève et ardente avec Louise de Coligny-Châtillon, une aristocrate rencontrée à Nice en 1914. Le poète imagine sa mort sur le front et en fait part à sa bien-aimée.
Pour répondre à la question : (je n'en ai pas trouvé) Nous verrons tout d’abord la déclaration d'amour du poète à la femme aimée, puis le registre lyrique.
Tout d’abord nous pouvons constater que la déclaration d’amour est plus que présente dans ce poème par divers procédés. On observe que le poème est dédié à la femme aimée un peu sous la forme d’une lettre d’adieu et d’amour comme le montre la répétition du prénom Lou au vers 2 et 21 qui est fait pour rappeler que ce poème lui est destiné. On observe aussi une forte présence du poète grâce aux marques de la deuxième personne « tes jolis seins » ; « ta bouche » ; « tes cheveux » ; « tu ne vieillirais » des vers 12 à 14 qui montre que le poète connait les parties du corps de la femme aimée qui sont citées, de plus on remarque au vers 2 et 26 des adjectifs possessifs : « ma bien-aimée » ; « mon unique amour » ; « ma grande folie » qui prouve l’attachement de Apollinaire à Lou. De plus, on voir que Apollinaire utilise des termes valorisant pour la qualifier comme « bien-aimée » (v2) ; « jolis » (v12) ; etc., il utilise aussi le superlatif « la plus jolie » (v25) pour décrire la beauté de cette femme. Ensuite on remarque que la description du corps dans la troisième strophe montre l’éloge du corps de la femme aimée