Commentaire (composé) : germinal de zola
Introduction:
Zola avait amorcé dans son 7° roman, l’Assommoir, l’histoire de la classe ouvrière née sous la Révolution Industrielle. Il la poursuit dans Germinal, publié en 1885, treizième roman qui continue de mettre en scène l’hérédité de la famille Rougon-Macquart ou l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire.
On verra comment l’auteur, dans le passage situé dans le dernier tiers du roman, emploie le registre épique pour nous livrer dans un récit descriptif qui tourne à l’hypotypose une peinture de l’émeute menée par les mineurs de Montsou ainsi que la vision hallucinatoire et prophétique qui saisit les bourgeois, spectateurs cachés de cette manifestation, celle de la Révolution prolétarienne éventuelle.
I) Une récit descriptif qui présente une vision épique et symbolique dans une hypotypose
II) La vision prophétique de la Révolution prolétarienne
I) Une récit descriptif qui présente une vision épique et symbolique dans une hypotypose
A. Le narrateur et les différents points de vue : « montage alterné »
B. Les circonstances
1. Temps : "à ce moment le soleil se couchait" = le coucher de soleil, avec la métaphore filée du sang, est l’élément symbolique provoquant la vision hallucinatoire des propriétaires de la mine et de ses invités.
2. Lieu : la grange, la route
C. L’épopée et le symbole
1. Emphase : hyperboles constantes ("massacre")
2. Musicalité:
- Les sons [S] [B] assonances [é], nasales
- Le rythme : répétitions "oui", "même", énumération "colère, faim, deux mois de souffrances")
3. L’animalisation
- celle des ouvriers : "débandade enragée", "mâchoires de bêtes fauves", "galopait"...
- Les bourgeois se retrouvent dans une grange, ("appuyée sur une auge") => animalisation pour eux aussi ; ils ne sont plus dans le luxe, au contraire ; contraste violent avec leur mode de vie habituel
4. Le symbole "le soleil se couchait" à sang à "vision rouge de la révolution"
II)