Commentaire composé la bohéme d'arthure rimbaud
Dès les premiers mots, on voit que ce poème traite d'un voyage « je m'en allais » mais on ne sait pas où ni pourquoi. Il semble être une sorte de révolte, comme le montre le fait que l'auteur utilise le mot « poings », qui inspire la violence. L'adjectif suivant est familier : « crevées », ce qui confirme cette idée de rejet de la société, de révolte. Dans le vers suivant, il nous peint une image de lui en vagabond, avec son « patelot » (qui est une sorte de manteau) qui est presque devenu une idée, c'est-à-dire qu'il est très usé. On retrouve cette idée du vagabond peu présentable lorsqu'il parle de ses poches « crevées ». Pourtant, on peut interpréter le mot « idéal »comme sa vision des choses, qui s'embellit avec le charme du vagabondage. Il est satisfait du peu qu'il possède, et est fier de se montrer démuni. En outre, les mots « j'allais sous le ciel », au vers suivant, refont référence à un voyage, un sentiment de liberté et d'espace : il n'a pas de toit ou de barrière qui l'empêchent de gouter pleinement à la grandeur de la nature. La « Muse » est la déesse qui inspire le poète, et il dit « j'étais ton féal » ( ton fidèle serviteur). Avec