Commentaire composé la nouvelle héloïse
Rousseau à travers la voix de Saint Preux présente la société de Clarens comme une véritable utopie sociale proche de la nature où règnent l’égalité et la bonne humeur.
A Clarens, l’égalité des hommes est sans exception. Dans les deux premières lignes, l’auteur répète quatre fois « tout », ce qui montre bien l’insistance sur ce point. Il emploie également le champ lexical de la collectivité : « union », « tout le monde », « mutuellement ». Tout le monde a son importance et respecte l’autre : « personne ne s’oublie ». Les paysans sont les égaux des bourgeois pour cela l’auteur énumère : des « dames », des « paysannes » et des « hommes ». Il souligne que chacun s’adapte à la situation en oubliant les signes caractérisant sa catégorie : « sans airs », « décentes » et « non grossiers ».
Rousseau nous décrit une société campagnarde liée à la nature. Il en dresse un tableau idyllique et en fait l’éloge. Pour cela, il utilise un vocabulaire mélioratif : « bonne », « saine », excellente », « bons », « robustes », « meilleurs » (trois fois). Cette société est basée sur le plaisir de la vie aux champs et elle fait envie : tout est agréable, rien n’est difficile. Il emploie également un vocabulaire tiré du champ lexical de la vie paysanne : « vignes », paysannes » et « excellents légumes ».
L’atmosphère qui règne dans ce texte est la joie de vivre. Le champ lexical de la bonne humeur est employé : « gaieté », « joie