Le mondain, Voltaire, 1736

Voltaire est un écrivain et philosophe qui a marqué le XVIIIe siècle. Ce siècle correspond au siècle des Lumières durant lequel le désir de progrès et de diffusion du savoir est très présent.

Le Mondain est un poème de Voltaire qui a été publié en 1736. Il s'agit d'un poème argumentatif au registre didactique et épidictique écrit pendant le siècle des Lumières.

Il s'agit d'un éloge de l'âge de fer et d'une critique de l'âge d'or.

Nous allons tenter de déterminer les procédés que Voltaire utilise pour démontrer que son époque est plus favorable au bonheur que l'âge d'or. Pour cela, nous procéderons à l'analyse rigoureuse du texte et nous verrons que Voltaire critique l'âge d'or puis fait l'éloge de l'âge de fer.

En analysant le texte, on a pu remarquer que Voltaire fait un blâme de l'âge d'or.

En effet, les passages des vers 1 à 4 et des vers 30 à 34 sont consacrés à la description de l'âge d'or, on a donc une argumentation rigoureuse car la description de l'âge d'or encadre la description de l'âge de fer.

Dans les quatre premiers vers, c'est une présentation méliorative que Voltaire réalise, qui est en réalité une satire. On peut voir effectivement une antiphrase entre les termes « le bon vieux temps » (vers 1) et « nos bons aïeux » (vers 31), il s'agit ici d'un mythe du paradis perdu. L'emploi du terme « bon » est en réalité ironique.

On a également une anaphore et un effet de polysyndète aux vers 2, 3 et 4 (« et l'âge d'or, et le règne d'Astrée, et les beaux jours de Saturne et de Rhée, et le jardin de nos premiers parents »). La répétition du mot « et » crée un rythme au texte, on peut également relever que la longueur de la phrase cherche à marquer la longue période qui sépare le temps ancien de l'époque évoquée par Voltaire.

Voltaire utilise également beaucoup le procédé d'ironie (« le bon vieux temps », « nos pauvres docteurs »). Voltaire pense en réalité le contraire, l'utilisation