Jacques Lefèvre d’Etaples, Humaniste.

Jacques Lefèvre d’Etaples ( 1450-1536 ) a fait ses études à Paris mais aussi en Italie et sûrement dans d‘autre pays divers, ce qui prouve déjà que c’était quelqu’un qui aimait voyager.

Par la suite, il a voyager dans toute l’Europe pour augmenter sa culture général et ses connaissances des langues étrangères, mais se fut aussi pour lui un moyen pour voir et apprendre les différents mode de vie des individus selon où ils vivent et selon aussi leurs croyances. On prétends même que le désir d’étendre ses connaissances le conduisit en Asie et en Afrique.

A Paris ( de 1495 à 1507) il fut professeur de Philosophie au collège du cardinal Lemoine (=évêques ). Il fut aussi avocat de certaines idées qui furent importantes pour la réforme, mais il restera toute sa vie Catholique, se qui montre bien que malgré tout se qu’il entreprend contre l’Eglise, il reste croyant. Il préférait réformer l’Eglise de l’intérieur, certains de ses livres ont même été condamnés pour hérésie.

C’est un Ami proche de Guillaume Briçonnet, évêque de Lodève, qui se l’attacha, le produisit à la cour et l’emmena avec lui lorsque qu’il fut transféré en 1518 au siège de Meaux.

C'est à cette époque que Lefèvre publia ses dissertations, où il soutenait contre l'opinion commune que Sainte-Anne n'avait eu qu'un seul mari, et que Marie, sœur de Lazare, Marie-Madeleine et la pécheresse du chapitre VII de Saint-Luc sont trois personnes distinctes, portant toutes trois le même nom. Les Pères grecs les avaient distinguées ; les Pères latins les avaient confondues. La faculté de théologie décida en faveur de ces derniers. Il est étonnant combien cette dispute, qui semble aujourd'hui de peu d'importance, enfanta alors d'écrits polémiques

Il fut nommé vicaire (1502) de Guillaume Briçonnet, devenu évêque de Meaux, Lefèvre crée le « cénacle de Meaux » dont le but était d'améliorer la formation des prêtres en s'attachant à la prédication et à la vulgarisation