Entre les tragédies ensanglantées et les comédies loufoques qui peuvent parfois être présentées au théâtre se trouvent les pièces moins extrémistes dans leur genre, présentant des particularité des deux styles pourtant bien distant. Dom Juan, une pièce de théâtre écrite par Molière, raconte l'histoire d'un jeune homme libertin qui aime un peu trop les femmes, ou peut-être qui aime un peu trop de femmes. Dans la première moitié de l'avant-dernier acte, Dom Juan doit faire face à un certain M. Dimanche, venu pour lui réclamer de l'argent. Dans ce texte je démontrerai comment Dom Juan réussi à le berner, premièrement en usant de ruses créant la confusion et l'empêchant de parler, et ensuite en flattant son égo et en montrant la bonté de son âme. Dès le début de l'extrait, on voit que Dom Juan essais d'éviter le sujet de la raison pour laquelle M. Dimanche est venu chez lui. Il ne cesse de parler pour paraître une bonne personne aux yeux de son invité et cela l'amène a devoir constamment changer de sujet. Ainsi, il pose des question rapide et n'attend pas vraiment d'avoir une réponse claire avant d'enchaîner à une seconde question. Cette rapidité dans les répliques est un peu déstabilisante à lire et j'imagine que le fait d'être questionné à cette vitesse comme l'est M. Dimanche tout au long de l'extrait ne doit pas aider a avoir une meilleure compréhension de la situation. Cette technique subtile de Dom Juan pour créer la confusion dans l'esprit de M. Dimanche a bien fonctionnée et ce premier a finalement réussi à le berner, ce que l'on peut constater par la très courte durée de la majorité des répliques du visiteur, qui ne sait que répondre à ce flot audacieux de questions. En plus de rendre son interlocuteur de plus en plus confus, Dom Juan peaufine sa ruse à un tel point que celui-ci va même jusqu'à empêcher M. Dimanche de parler afin d'éviter toute possibilité qu'il finisse par amener le sujet de sa dette en argent. Afin de l'empêcher de trop parler