Commentaire composé sur la tirade de phèdre act 1 sc 3
A' la première représentation de Phèdre le 1er Janvier 1677, Racine est au sommet de sa carrière théatrale. En effet elle est sa dernière oeuvre praphane.
C'est une tragédie exemplaire qui correspond parfaitement à l'idée qu'on pouvait se faire au XVIIe siecle de ce genre de pièce.
On retrouve chez le personnage de Phèdre une dimension cachée. Cette dimension est le fil conducteur de l'histoire.
L'amour que Phèdre éprouve pour Hippolyte, amoureux de Aricie, alors qu'elle est mariée à Thésée, père d'Hippolyte, est l'élément tragique de la pièce, effectivement d'après la poétique d'Aristote, la tragédie est fondée sur un conflit entre proches.
La tirade de Phèdre dans l'acte I scène 3, nous laisse comprendre qu'elle est soumise à son mari et aux obligations de son role de Reine, ce qui est un un danger de plus, en effet au vers 299 elle dit ''Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis''.
Elle dit au vers 309 qu'elle doit faire des effort pour garder sa vertu : ''Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire''. Il y a présence d'une opposition entre sa passion et sa conscience dans sa tirade, ce qui fait référence à sa vertu aussi.
Elle explique dans ce passage tout ce qu'elle éprouve tel une amante accro.
Mais elle est la fille du Soleil et doit se contenir, il y a donc une notion de noblesse. Toutes ces facettes font de Phèdre une victime de la fatalité : c'est la problématique de l'oeuvre.
La relation qu'elle a avec Oenone va nous permettre de comprendre plus explicitement cette problématique. Effectivement, elle a un rapport fusionnel avec Phèdre, elle la supplie pour savoir la cause de sa tristesse, les vers 311 et 312 nous le laisse imaginer : ''Je n'ai pu soutenir tes larmes, tes combats;
Je t'ai tout avoué; je ne m'en repens pas''.
Mais malheuresement sa déclaration d'amour devient une des causes de son malheur.
Celui de la ''mal mariée'', elle est poussée à un amour adultère en commetant le crime