Commentaire composé un reve a. bertrand
UN REVE
I/ La structure narrative du poème
• 5 paragraphes qui ne semblent pas liés entres eux hormis les connecteurs temporels.
• « Ainsi j’ai vu, ainsi j’ai entendue » : récit non construit et démembré
• Structure sans lien : Abbaye / Forêt / Morimont
• Paragraphes reliés par « Et »
• Incohérence dans l’apparence : les tirets rompent le texte
• Le texte semble suivre une chronologie (d’abord / ensuite / enfin) mais il y a un désordre de la narration (« UN criminel » quelconque et sans transition ni explication devient « Moi »)
• Gradation : « Ainsi j’ai vu, ainsi j’ai entendue » : Anaphore
• Ordre thématique : « Ainsi j’ai vu, ainsi je raconte » (pas de lien + parataxe) puis l’anaphore se termine en « Ainsi s’acheva le rêve » : on passe du rêve a la réalité + gradation car conclusion
• Le poème annonce sa propre fin (brisure de la barre, éclairement de la foule) : Valeur conclusive
• Le poème s’achève au réveil mais pourtant « je poursuivais d’autres songes » amène à une tension et à une suite mais qui est caché.
• Le poème est construit sur une structure ternaire sur le plan horizontal et constant pour le vertical. o 1er Paragraphe : L’abbaye(A) La Forêt(B) Le Morimont(C) o 2ème Paragraphe : La cellule La Fleur Le Criminel o 3ème Paragraphe : Le Moine Le Chêne Le Bourreau
Structure rompue au 4ème paragraphe, A et B seulement, en revanche le 5ème paragraphe comprend uniquement le C. Le 5ème paragraphe donne suite au 3ème.
• La roue : évoque torture mais aussi le cycle et le soleil. = vie / mort / renaissance
• Le criminel devient « Moi ». De même, nous n’apprenons qu’au 4ème paragraphe le nom des protagonistes : Augustin et Marguerite
II/ Le Drame
• Ce texte emprunte ses motifs au roman gothique dont il empreinte ses clichés : o Lieu : abbaye, place du supplice, forêt (lieux sacrés) o Personnage : moine o Action : crime, la nuit (muraille zébré par la lune : motif