commentaire composé
Introduction:
Après une veillée d'armes où se sont multipliées les imaginations morbides engendrées par la peur ou la peur de la peur, l'alcool donne la force nécessaire aDuroy pour terminer dans l'inconscience le duel dont dépend son avenir, dans une nature froide et sans vie, amplifié par le zig zag sans fin de la voiture vers la mort.
Commentaire:
Après avoirévoqué la nature hostile de ce matin d'hiver, Maupassant rapporte le dialogue entre un Duroy pétrifié et son témoin, pour laisser enfin les personnages gagner par un chemin labyrinthique le lieu du combat.Par des notations sensorielles diverses et des images il crée une atmosphère annonciatrice de mort, où Duroy apparaît comme accablé.
Un ensemble de notations dérivant des perceptions visuelles,sonores ou tactiles suggère de façon insistante le froid, anticipation de la mort le champ lexical des noms (hiver, givre, glace, gelée, liseré de glace) et des adjectifs (rude, sec) s'allie aux motsbrefs (l'air sec, le ciel bleu), pour le désigner sous son aspect le plus âpre. L'évocation culmine à la fin par une claire association entre mort et froid. La nature évoquée dans des dimensionsd'abord très vastes puis mystérieusement rétrécie, apparaît hostile. Un ensemble de notations pose la nature comme hostile et mystérieuse. Le premier paragraphe de l’extrait nous guide petit à petit au finfond de la nature. Elle est d’abord décrite par un terme vague : " pleine campagne " puis par des termes beaucoup plus précis comme " la nature est luisante, cassante et dure, des feuilles mortes ".Le champ lexical du froid " givre, glace, froid, n’échauffent rien " donne l’impression d’une terre, isolée et crainte des êtres vivants ; presque comme le non-man land des champs de bataille. Lechamp lexical de la rudesse " cassante et dur, éclatant, jetant " entraîne le lecteur dans un endroit morbide et sinistre. Mais en même temps, il y a une atmosphère de légèreté perceptible par