Commentaire composée grasse matinée de jacques prevert
Intro
- éventuellement phrase d’accroche sur la poésie engagée.
-Poète du quotidien, Prévert chante la ville des pauvres, des chômeurs, de ceux « qui n’ont jamais vu la mer » dans son recueil Paroles (1949). C’est précisément par amour de la transparence qu’il a délaissé le surréalisme au profit d’une poésie plus fluide, simple et transparente au lexique simple et svt déponctuée, plus apte à faire entendre sa parole. Une bonne formule : il déteste ceux qui « andromaquent » (néologisme paisant, je trouve, pour désigner les pédants).
LECTURE
-reprise de la question posée par l’examinateur imaginaire : en quoi ce poème est-il engagé ?
Annonce du plan :
1. le parti des pauvres
2. une simplicité stylistique au service d’une dénonciation intemporelle de la misère
I. Prévert, poète des pauvres gens
A. Une structure implacable : du café crème au café crime. poème engagé par son sujet et sa structure : le quot d’un pvre homme mené au crime par la faim à mesure que le poème avance.
On suit le perso ppal : SDF sans argent, humilié, qui perd sa dignité et jusqu’à son identité
Les reprises nominales et pronominales traduisent cette perte d’identité et l’avènement implacable du meurtrier présenté comme une csq logique (engagement du poète, idée subversive) : l’homme qui a faim> il>le vagabond>l’assassin car la faim dev son unique tourment. Le poète rend sensible le malaise et l’engrenage qui mène au crime. Raccourci du café crème au café crime par paronomase
B. Registres pathétique et satirique au service de la dénonciation
- pathétique : l’expressivité du poème rendant le vertige de la faim. Vertige verbal « trois jours sans manger ». obsession maniaque pour le compte de l’argent
Tr : de la mastication (allit en m) au grincement de dents
-La satire sociale : qui est responsable ? humour grinçant.
Critique sté de conso/dénuement : jeu sur les contrastes. Déploiement extravagant de police pour protéger les