Commentaire de mélancholia, de victor hugo
Tout d’abord, l’auteur veut nous faire prendre conscience de la durée des journées de travail que les enfants ont à faire. Avec les marqueurs de temps, Victor Hugo insiste dessus au vers 4 « quinze heures sous des meules », mais aussi avec les adverbes répétitifs et monotones vers 5 « éternellement dans la même prison le même mouvement », qui confirme la difficulté physique et psychologique.
L’antithèse au vers 5 « de l’aube au soir » montre bien le fait que les enfants ne sortent jamais de leur travail, donc ne voit jamais la lumière du jour, mais également au vers 11 avec la répétition de l’adverbe jamais, « Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue » insiste sur le fait que ces enfants n’ont pas de vie d’enfants de leur âge puisqu’ils sont toujours au travail et ils ne jouent pas alors que le fait de jouer est l’activité normale d’un enfant. Donc on peut dire qu’ils sont privés de leur enfance.
Ensuite l’auteur fait une description de la vie dans l’usine lorsqu’il emploie les mots « sombre » et « ombre » au vers 7 et 8. Puis quand il y a une personnification des machines avec des animaux dangereux, féroces au vers 7 « sous les dents d’une machine ». Et il y a une insistance sur la peur des enfants, face à d’horribles machines, grâce à la métaphore filée au vers 8 « monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre ». Egalement, la gradation « prison », « bagne », « enfer » augmente le fait de la peur des enfants et du malaise du lecteur. ». On reconnait un endroit sale