Commentaire de texte "Combat de nègre et de chiens" Koltès
Tout d’abord, nous pouvons qualifier cette pièce de tragédie moderne pour différentes raisons que nous allons démontrer. En premier lieu, la pièce contient les trois unités que les tragédies classiques devaient respecter : l’action se déroule dans un lieu clos, l’unité de temps, en effet, la scène ne se déroule qu’en une seule nuit, et enfin l’unité d’action, car aucune autre action ne se déroule en parallèle avec l’action principale. De plus, nous pouvons observer que presque toutes les scènes, inclue celle que nous allons étudier, sont composées uniquement d’un échange de deux personnages, comme c’était le cas dans la Grèce antique. Les nombreuses scènes d’affrontement rappellent également les scènes d’agôn des tragédies grecques.
Dans un second temps, nous pouvons nous intéresser de plus près aux personnages de l’extrait étudié, et parler de Cal qui, dès sa première réplique, nous prouve son racisme par son expression « ce nègre-là » (l. 2), signe de son hautaineté. La suite du texte nous apprend rapidement qu’il est un homme d’affaire puissant ; en effet, il possède un pistolet, et qu’il aime particulièrement l’argent. Il nous renvoi l’image d’un homme égoïste et sans-cœur, qui l’avoue lui-même dans sa dernière réplique où Koltès a futilement glissé un jeu de mot : « Je n’ai pas le cœur » (l. 31), peut-être Cal