Commentaire de texte eugénie grandet
Pblématique : En quoi le portrait d’Eugénie Grandet est-il ambivalent ?
I. Une femme de province quelconque
a) L’héritage de son père
- héritage matériel : des dons aux pauvres.
- éducation : sens des économies p 252, 21-24.
Perso qui a vécu sans épanouissement : de manière « étroite ».
Incapable d’évoluer : un personnage qui, après avoir donné une impulsion à sa vie grâce à son amour, retombe dans le prosaïsme de la province. D’où présent d’habitude : « n’allume » (14), « l’éteint » (16), « accumule » (21), adverbe « toujours » (18).
A conservé toutes les habitudes de son éducation provinciale, n’a pas réussi à s’en détacher. Identification très proche avec ses parents, de qui elle a tout hérité (l’argent, mais aussi le mode de vie étriqué : voir adverbe « soigneusement », adjectif « parcimonieuse », ici péjoratifs).
Une femme qui a appris à se méfier de tout le monde, d’autant plus qu’elle est riche : attitude qui la rend austère et renfermée, suggérée avec l’image des « teintes froides » (p253-4) produites par l’argent.
b) une vie convenue et banale
- la maison comme reflet de la vie menée (p 252 – 19 à 21) = triste, terne, sans prestige
- un mariage d’intérêt
- un mariage sans amour
-jugement du narrateur : « les calculs et l’infâme indifférence » p 251 -29.
Cynisme du Président de Bonfons, qui mélange deux domaines incompatibles moralement : l’argent et les sentiments : p251- 30/1 : la « passion sans espoir » d’Eugénie pour son cousin est la « garantie » de la tranquillité et de la fortune : ils n’auront pas d’enfant (Eugénie refuse les relations charnelles avec son mari), donc l’héritage d’Eugénie lui reviendra entièrement.
Question rhétorique ligne 32 qui cherche l’approbation du lecteur. (Sa signification : si Eugénie avait eu un enfant de son mari, celui-ci aurait perdu l’héritage de sa femme (dont il attend la mort), et avec cet héritage, ses rêves