Commentaire de texte, les essais, livre iii, chapitre xiii, de l'expérience, montaigne
Les Essais, livre III, chapitre XIII, Montaigne.
Au XVème siècle, l’Empire Byzantin est à l’agonie. Agonie qui prend fin en 1452, avec la prise de Constantinople par les turcs, sous la direction du sultan Mehmet II. S’en suit un vaste exode des byzantins vers l’Occident, notamment vers l’Italie. Parmi eux des intellectuels, qui apportent leur extraordinaire bibliothèque, qui compte les derniers exemplaires des textes de l’Antiquité. Ainsi, le XV siècle marque l’avènement d’une nouvelle ère pour l’Occident, qui s’exprime par la redécouverte des grecs et des romains. Il s’agit de la Renaissance. Epoque, donc, marquée par l’influence des anciens, notamment des philosophes anciens. Philosophe anciens donc, qui composent la bibliographie de Montaigne notamment, précisément des Essais. Ainsi emprunt, il mène une réflexion autour de la sagesse (comment la concevoir). Réflexion particulière qu’il axe sur les principes d’otium et de negotium (les épicuriens diraient ataraxie), comme on peut le voir dans le livre III, précisément au chapitre XIII, dans le texte qui nous est proposé.
Texte donc, qui pose la question « Dans quelle mesure Montaigne conçoit-il la sagesse à partir des principes d’otium et de négotium ? ». (Lecture du texte) On proposera de découper le texte comme suit : du début jusqu’à « laborieuses pensées, où Montaigne propose une conception de la sagesse fondée sur la nature, sur la jouissance de ce qu’elle offre (conception épicurienne, on le verra) ; puis, donc de « sages », jusqu’à la fin, où Montaigne va au bout de sa pensée : « plus que jouir des plaisirs de la nature, la sagesse passe par le repos, par le negotium. »
I- Montaigne propose une sagesse fondée sur la nature
a) la nature extérieure est importante dans son propos
§1 évocation de la promenade au verger; rythme poétique de la phrase; gradations ; champ lexical du plaisir ;
b) le paradoxe (qui renverse le point de vue habituel)
- l'admiration de