Commentaire de texte Malraux
Le héros dans ce texte est présenté comme en décalage par rapport à la situation dans laquelle il se trouve comme nous le montre la ligne 2 : « il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles ». Ici l’auteur nous montre que le héros ne soucis que très peu de la bataille qui l’entoure mais est plus marqué par le bruit qui le dérange ce qui provoque un grand décalage ironique permettant à l’auteur de montrer à son lecteur à quel point le héros est ici naïf et peu impliqué dans le combat. Encore une fois grâce au passage de la ligne 6 : « une circonstance qui lui donna un frisson d’horreur », l’auteur effectue un décalage de la pensée de son héros par rapport au reste de l’escorte. En effet Fabrice devrait se réjouir de la mort de ses adversaires comme le font ses coéquipiers, mais non Fabrice est choqué de la scène. Ce portrait peut être considéré comme en action car on suit le héros durant son avancée sur le champ de bataille mais on suit également en parallèle ses impressions face à la scène qui l’entoure ce qui permet au lecteur de se rendre compte petit à petit du décalage flagrant entre Fabrice et le monde qui l’entoure, comme nous le montre ces passage : « Notre héros […] galopait toujours en regardant un malheureux blessé. » et « Ah ! M’y voilà donc enfin au feu ! ». Ce portrait nous montre bien que Fabrice n’est pas fait pour la bataille, de par ses actions et son rang social élevé que l’on devine grâce à la préciosité dont il fait preuve. L’auteur effectue donc un portrait social en action de Fabrice qui présente plusieurs éléments ironique lui permettant de montre le décalage omniprésent existant entre son héros et le cadre qui l’entoure. Dans un second temps, on observe que