Commentaire de texte scène du meurtre thérèse raquin
Dans son roman Thérèse Raquin publié en 1867, l'auteur présente le décor et les personnages de manière neutre. Il joue sur les registres réaliste et pathétique.
Comment Zola parvient-il à rendre la description naturaliste ?
Nous étudierons les descriptions naturalistes des personnages et l'ambiance qui s'en ressort.
A travers ce texte, Emile Zola nous décrit les personnages d'une manière qui reste très objective mais qui peut être parfois choquante. En effet, Thérèse, dans cet extrait du roman, n'est pas au plus haut de sa forme. Elle subit en elle un dilemne : elle souhaite se débarasser de son mari pour pouvoir entamer une vraie relation avec son amant, mais elle a du mal à accepter le fait qu'il faille tuer Camille : "Une lutte terrible se passait en elle". Elle ne parvient pas à monter dans la barque comme nous le montre la métaphore "Elle resta clouée comme au sol.". Elle se rend complètement malade : "un coup de fouet qui la cingla et la poussa.". Lorsque son mari est sur le point de mourir, elle "éclata en sanglots". Son corps même lui empêche de fuir la scène "Elle ne pouvait fermer les yeux, une effrayante contraction les tenait grand ouverts."
Laurent quant à lui est prêt à accomplir sa tâche, il est le tueur : "Je réponds de tout." Cependant, seul ses premières paroles sont rapportées au début de la scène, après, il ne parle plus : "Prends garde, je vais le jeter à l'eau... Obéis-moi... Je répond de tout" mais également "Entre donc dans la barque."
Une ambiance très sombre et glauque est contrastée par la joie du pauvre Camille totalement tourné en dérision par Emile