Commentaire de texte sur l'opinion de robert badinter
La IIIème République (1870-1940) ainsi que la IVème (1946-1958) ne sont pas synonyme de stabilité politique. La France a connu des crises politiques majeures telle que la crise du 16 mai 1877 mais également la mise en place d'un parlementarisme total ou autrement dit un régime d'assemblée, confusion des pouvoirs dans les mains de l'organe législatif. De cela, la France a connu un effacement quasi complet du pouvoir exécutif, le chef de l'Etat et les deux guerres mondiales ont également aggravé la situation externe comme interne de la France. A la même époque, c'est le parlementarisme britannique qui est le centre d'intérêt car le Royaume-Uni a su montrer une image plus rationalisée du parlementarisme. Cependant, en France, c'est grâce à ses presque quatre-vingt dix ans de « recherches » politiques que la Vème République en 1958 est née. Le 28 septembre 1958, les français adoptèrent par référendum l'élaboration d'une nouvelle constitution (80%) dans l'espoir d'un renouveau politique et d'une solution à la guerre d'Algérie. La nouvelle constitution fut rédigée très rapidement et promulguée le 4 octobre 1958 par le président René Coty. Au fur et à mesure on y apporta des modifications, ainsi en 1962, on y modifia le mode d'élection du président de la République ou en l'an 2000 on abaissa son mandat de sept à cinq ans.
De nombreux écrivains, juristes, politiques... ont commenté et en encore de nos jours, la Vème République, faisant de cette dernière une véritable source de critiques en tout genre. Cette opinion est tirée d'un article de journal, intitulé La responsabilité politique a disparu. Ces quelques phrases furent prononcées par Robert Badinter dans un interview pour Le Monde le 19 mai 2006. Robert Badinter, né en 1928, est à la base avocat, il a été Garde des Sceaux de 1981 à 1986 puis président du Conseil Constitutionnel de 1986 à 1995, il est actuellement sénateur reconnu socialiste. Il