Commentaire de texte
C’est dans sa troisième partie, que nous étudierons, que Renan répond à cette question. Selon lui, la Nation est une âme, un principe spirituel qui se fonde sur deux choses : des souvenirs communs (I) et un désir de vivre ensemble (II).
I) Des souvenirs communs
A) L’importance du passé
Selon Renan, la Nation, c’est « l’aboutissant d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements ». Si l’on peut dire, une Nation se crée dans la sueur de nos ancêtres : c’est un but commun qui les ont rapprochés et qui les ont poussés à former un peuple, à se réunir tous ensemble pour fournir les mêmes efforts, les mêmes sacrifices et les mêmes dévouements ; c’est ce que nos ancêtres ont accomplis ensemble par le passé qui fait de nous un peuple. « Les ancêtres nous ont fait ce que nous sommes ».
L’idée nationale est assise sur un capital social qui se compose « d’un passé héroïque, des grands hommes, et de la gloire » ; autrement dit, c’est par le combat, par la victoire que la nation se forme ; grâce à plusieurs hommes qui se sont unis pour former quelque chose, ce qui rejoins l’idée précédente. « De cette gloire commune du passé on en tire une volonté commune du présent ». Si un peuple réussit à accomplir quelque chose par le passé, il aura l’envie, la volonté d’essayer d’accomplir quelque chose de nouveau dans le futur. C’est cette envie, cette volonté, qui est fondatrice de la