Commentaire dirigé sur la monarchie absolutiste, selon bodin
Commentaire rédigé
Introduction :
« Le salut dépend désormais d'un souverain qui, pour tout gouverner, tienne tout en sa main » soutient Corneille, à travers l'un de ses héros tragiques, dans la pièce Cinna, faisant une insinuation intrinsèque à Louis XIV et son règne absolutiste.
Il est vrai qu'au cours du XVIIe siècle, la doctrine absolutiste connait une importante accélération, à travers les juristes qui achèvent son élaboration d'une part, entamée par l'illustre juriste et penseur Jean Bodin, qui pose les jalons de l'absolutisme monarchique : une souveraineté centrée sur la loi et le monopole législatif de l'État, et sa consécration d'autre part, la monarchie absolue de Louis XIV en est le parfait exemple.
Par ailleurs, entre autres successeurs de Bodin, parmi lesquels Guy Coquille, Charles Loyseau, c'est à Cardin Le Bret qu'il revient de parfaire la théorie de l'État royal. Ce juriste au service du cardinal Richelieu et dont on pense qu'il a théorisé certains des idées pratiques, est l'auteur d'un traité paru en 1632, De la souveraineté du roi,un traité étant un ouvrage dont la finalité est pédagogique. Il reprend alors à Bodin sa conception d'une souveraineté unitaire, à laquelle il ajoute que dans son royaume, le roi est seul souverain et aucune autre autorité ne peut lui être supérieur. Ainsi, l'absolutisme stipule à cet effet que tous les pouvoirs soient réunis entre les mains du roi, qui les exerce sans partage.
Cardin Le Bret théorise dans cet extrait De la souveraineté du roi, l'omnipotence royale en matière législative et juridique.
Le pouvoir législatif n'est concentré que dans les mains d'un seul homme : le roi ( I ), justification intrinsèque de sa souveraineté absolue en matière de justice, selon Le Bret ( II )
I. La concentration du pouvoir législatif dans les mains d'un seul homme : le roi.
La concentration du pouvoir législatif du roi est justifiée par sa