Commentaire du lac
Introduction
Le Lac est le dixième poème du recueil de 24 poésies nommé Les Méditations poétiques de Alphonse de Lamartine (1790-1869) publié en 1820. Lamartine se souvient de la femme aimée, Julie Charles (ou Elvire). Il se trouve dans un lieu qui lui est cher, près d’un lac, qui a été le témoin de ses amours, et lorsqu’il y revient sans la femme aimée, il subit douloureusement la fuite du temps. Il ne peut rien faire à l’exception de se rendre compte que seule la nature peut conserver la trace des amours vécues, et notamment dans « Le Lac ».

Annonce des axes
Nous verrons donc que ce poème lyrique reflète la fragilité de l’homme .

Commentaire littéraire Dans le poème, le poète se plaint de la fuite du temps. Les participes passés, la voix passive soulignent la passivité et l'impuissance de l'homme face au temps. Par exemple, « poussé » « emporté » « a fini » «ont aimé » etc, tout cela nous présente la puissance du temps. La formule interro-négative « ne pourrons-nous… » reflète aussi la faiblesse du poète. Il espère que le temps peut suspendre un peu. Mais ça ne fonctionne jamais parce qu’on sait le temps s’enfuir à la même vitesse n’importe quoi l’on a rencontré. Quand on est heureux, le temps passe au lieu de suspendre un peu pour qu’on puisse posséder plus. Quand on est malheureux, le temps fuit à la même vitesse au lieu de couler plus vite afin qu’on aille subir moins. Bien sur le poète le sait bien : la suspension du temps est impossible. C’est une interrogation qui n’a pas besoin de réponse. Mais le poète demande tout de même. C’est la prière du poète. En même temps, ça reflète le respect, la crainte et l’obissance du poète envers le temps. Le poète s'est aussi adressé au temps sous une forme impérative, « suspends ton vol » « suspendez votre cours », mais il pense que sa demande est vaine et sans espoir. Il ne veut pas admettre ce fait mais il n’a pas d’autres choix. Comparé au temps, l’homme est si petit qu’on ne peut