Commentaire français
Biographie:
-né le 26 février 1802 à Besançon
-mort le 22 mai 1885 à Paris
-Écrivain, poète, dramaturge et prosateur romantique,
-considéré comme l'un des plus important écrivains de la langue française
-occupe une place marquante dans l'histoire des lettres françaises au XIXeme siècle.
Quelques œuvres: Les Misérables (1862), Odes et Ballades (1826), Les Contemplations (1856), Notre Dame de Paris (1831)
=> La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie des hommes.
L'abolition de la peine de mort est le premier combat qu'a mené V.H – il est le plus long, le plus constant et le plus fervent -
Dès son enfance, il est fortement impressionné par la vision d'un condamné conduit à l'échafaud, sur une place de Burgos, puis, à l'adolescence, par les préparatifs du bourreau dressant la guillotine en place de Grève. Depuis ce jour, V.H est hanté par ce «meurtre judiciaire», il va tenter toute sa vie de d'infléchir l'opinion en décrivant l'horreur de l'exécution, sa barbarie en démontrant l'injustice et l'inefficacité du châtiment. Utilisant tour à tour sa notoriété d’écrivain et son statut d’homme politique, il met son éloquence au service de cette cause, à travers romans, poèmes, témoignages devant les tribunaux, plaidoiries, discours et votes à la Chambre des pairs, à l’Assemblée puis au Sénat, articles dans la presse européenne et lettres d’intervention en faveur de condamnés.
Toute sa vie Victor Hugo a été un farouche abolitionniste. Ce combat contre la peine de mort est d'abord mené au moyen de son œuvre littéraire. Dans deux romans, Le dernier jour d'un condamné (1829) et Claude Gueux (1834), il dépeint la cruauté des exécutions capitales auxquelles il a assisté dans son enfance. S'il avoue que l'écriture l'a libéré d'une culpabilité, il ajoute, dans la préface de 1832 du dernier jour d'un condamné, que « se laver les mains est bien, empêcher le sang de couler serait mieux ».
Élu pair