Commentaire inutile vertue, jean michel lorrain
Note obtenue : 15
Commentaire composé :
L’Inutile Vertu de Jean LORRAIN
(les numéros de lignes renvoient au livre « Lettres et Langue 2e » pages 68 à 71)
Introduction.
L’Inutile Vertu est l’œuvre de Jean Lorrain, écrivain et chroniqueur français de la fin du XIXème siècle (et du début du XXème). Il s’agit d’une nouvelle issue du recueil de contes dits « décadents » Princesses d’Ivoire et d’Ivresse, publié en 1902. Dans ce texte, on découvre un conte reprenant les principales caractéristiques du récit épique, mais une atmosphère étrange règne et vient intriguer le lecteur. Nous chercherons donc les procédés qui produisent sur le lecteur une impression d’étrangeté en étudiant les différentes formes sous lesquelles se manifeste celle – ci, ainsi que son utilité dans le récit.
Tout d’abord, l’étrangeté qui émane de ce texte vient du héros, pourtant au premier abord comparable aux héros du conte épique traditionnel ; vient ensuite l’étrangeté du paysage qui l’entoure, et enfin l’étrangeté de ce récit, inhabituel et dérangeant, dans lequel ces éléments prennent place.
Étrangeté du Héros.
Un personnage de récit épique ordinaire.
Le personnage principal de la nouvelle est tout de suite le sujet du récit. D’abord présenté anonymement par le pronom personnel « il » à la ligne 1, puis par « le jeune homme » ligne 9 qui renseigne sur son âge, ensuite par « le chevalier », ligne 21, qui renseigne sa qualité et enfin par son prénom : le héros s’appelle Bertram (ligne 22)
On apprend ligne 23 que le héros de l’histoire fait partie, comme la plupart des personnages de récits épiques, de la noblesse. Il est, en effet, le fils de la reine d’Aquitaine (mais avec certaines particularités, étudiées plus tard)
L’aigle (ligne 10) présent sur son casque, interprété comme un symbole, suggère une certaine puissance, par allusion aux vertus guerrières que possèdent les chevaliers.
On peut aussi observer dans