En 1871, Jules Vallès participe à la Commune de Paris, une insurrection des habitants de la capitale contre l'arrivé des allemands à Paris, ceux-ci soutenus par le gouvernement de Versailles. Il fuit la semaine sanglante pour se réfugier en Angleterre où il rédige une trilogie : "Jacques Vingras", des romans relatant sa vie, romancée, une auto-fiction, le personnage portant les même initiales que lui. (J.V) Cette trilogie est constitué de L'enfant, Le Bachelier, puis de L'Insurgé. Il transpose ses souvenirs dans chacun de ces romans, ses pensées et ses sentiments sur ces périodes passées. L'insurgé lui montre un sorte d'appel à se soulever, à se rebeller contre ce qui paraît injuste. La fin du roman décrite ici montre pourtant la fuite du héros, il comprend qu'il ne peut plus rien faire, mais n'abandonne pas la lutte pour autant. Le récit nous est conté à travers le héros, ce qu'il voit ou ressent, comme s'il écrivait un journal.
On voit alors comment, à travers un récit autobiographique, le héros nous montre à la fois la réalité historique de la commune et les sentiments de tout une génération, en s'appuyant sur la syntaxe et le discours rapporté comme dans un journal de bord.
Le récit est avant tout un récit de guerre civile, de révolte, et bien que ce passage sot situé à la fin de la trilogie, le sentiment initial d'insurrection y est encore très présent. Le récit se fait ensuite à la première personne, et nous voyons, à travers les sentiment d'une seule personne, les questionnements et sentiments de toute une génération, confronté à une guerre civile. Enfin dans ce récit on peut voir que l'auteur réussi mêler la syntaxe et la disposition du texte pour développer ses idées et faire "vivre" le texte au lecteur.

Ce récit nous parle donc de la révolte de la Commune en 1871, lorsque les communards sont attaqués par les troupes versaillaise. De ce fait, le récit est-il totalement pessimiste, ou au contraire, le personnage a-t-il encore une once d'espoir dans