Commentaire : la danse d'esmeralda, notre dame de paris, victor hugo
La beauté du diable
1. Une beauté lumineuse
• Adjectifs : « resplendissante », « belle », « splendide », • lumineuse : « « soleil », « or », « métal », « pétillaient », « étoiles », « paillettes », « scintillaient », mille étincelles », « resplendissante figure », le prénom « Esméralda » signifie émeraude en espagnol, pierre précieuse • Insistance sur le noir : « « ses yeux étaient noirs, « au milieu de sa chevelure noire », « dans ses nattes noires », « ses bras souples et bruns » : symbolique trouble et menaçant du noir, contraste avec lumière • Sensualité exprimée par « les pieds » et « la chevelure », érotisme/sensualité suggérés par les bras : « ses bras souples et bruns se nouaient et se dénouaient autour de sa taille comme deux écharpes » • Hyperboles : « ce n’était pas un spectacle fait pour des yeux humains », « une créature si belle que Dieu l’eût préféré à la vierge », « la forme de son corps était surprenante de beauté » « beauté surhumaine », Esméralda semble trop « belle » pour exister, « si elle eût existé », elle est « surhumaine », intouchable, on ne peut que la regarder, d’où l’importance du regard (C.L), c’est un « spectacle », un tableau, le cadre étant représenté par la fenêtre par laquelle Frollo voit la scène.
2.Une sorcière
Dans le folklore européen, on dénomme sabbat les assemblées nocturnes de sorcières, lesquelles donneraient lieu à des banquets, des cérémonies païennes, voire des orgies. A l’intérieur d’un cercle de pierres, on exécutait une danse rituelle, un flambeau à la main, (représentatif de la naissance de cultes liés à l’observation des astres et leur adoration en tant que divinités). Cette danse, devait sans doute conduire les participants à un état proche de la transe. Un des aspects du sabbat souvent évoqué, tant par la culture populaire que par l’Inquisition,