Commentaire La Fontaine
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Très souvent l'auteur de fable Jean de La Fontaine offrait des écrits pour divertir ou bien dénoncer sa société du XVIIème siècle en se servant d'animaux. Pourtant, on le retrouvera dans différents écrits où il parlera de jardin tout en gardant ses habitudes comme on peut le voir dans «Le Songe de Vaux – Eloge des jardins» tiré du recueil du même nom, Le Songe de Vaux en 1671. Par ailleurs La Fontaine parvient parfaitement à poétiser ce lieu totalement banal. Il serait donc intéressant de voir la poétique de ce poème, puis de voir comment il arrive à lier divertissement et dénonciation de la société de son époque.
Tout d'abord, on peut voir que Jean de La Fontaine va employer une anaphore caractérisé par le pronom personnel «il» aux vers 2,3 et 4 où il vient insister et insinuer un locuteur masculin. On retrouve d'ailleurs une domination masculine avec le genre des rimes puisque la quasi totalité du poème en est, on en compte trente contre vingt féminines. Concernant les rimes on peut également voir que chaque strophe suit une même disposition, c'est-à-dire que les quatre premières rimes sont embrasées «cristal/différentes/canal/jaillissantes» puis suivies «jardins/mains» et enfin on retrouve des rimes embrasées «glace/verts/grâce/hivers». La Fontaine est un habitué des personnifications qu'on va très souvent rencontrer dans ce poème comme au vers 5 «le ciel armé de vents», en aucun cas un ciel ne peut porter une quelconque arme ainsi on le rend plus humain. Cette idée est reprise au vers 7 avec «un frein de glace» puisque le frein est un terme spécifique à l'arrêt. Egalement, le vers 9 offre une autre sorte de personnification avec «Conservaient encore leur grâce» qu'on relit au vers précédent, on donne aux «arbres verts» une élégance, un charme qui à l'origine est exclusivement raccordée à une personne. On compte trois parallélismes de construction. Le premier est