Commentaire la grenouille et le boeuf

910 mots 4 pages
Adepte du classicisme de l’Antiquité, Jean de la Fontaine nous livre ici sa version de La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf, à l’origine de Phèdre. Publiée en 1693 dans Fables, elle est, ainsi que toutes ses fables, une réflexion sur la nature humaine en utilisant ses défauts.
Mais comment Jean de la Fontaine met-il en scène les travers des humains ?
Nous tenterons d’abord d’identifier l’art de la fable selon la Fontaine, puis, nous verrons comment il applique son art dans La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf afin de dénoncer la vanité. Jean de la Fontaine puise ses fables essentiellement dans l’œuvre d’Esope et de Phèdre. Malgré cela, il a son propre style d’écriture, guidé par deux préoccupations majeures. La première est à visée didactique. Afin d’instruire parfaitement ses lecteurs, La Fontaine se fait scientifique lorsqu’il écrit. Il connaît les défauts humains et les utilise de manière rigoureuse afin de les faire connaître. Ainsi connus, ils feraient grandir le lecteur pour lui faire stopper la naissance de ces travers persistants et mauvais propres aux humains. Ses fables ont d’ailleurs elles-mêmes une forte portée instructive que La Fontaine a voulu renforcer en explicitant la morale et en la plaçant à la fin. Un final est déjà marquant par sa nature irréductible. Mais une morale dont le ton est résigné, sachant et présentant ces défauts comme éternels, ne l’est que plus. Ainsi, pour La Fontaine, la morale est aussi importante que la fable elle-même. Il se plaisait d’ailleurs à dire « Le corps est la fable ; l'âme, la moralité ».
La Fontaine, en suivant son but, rentre dans la littérature du XVIIème siècle de par sa préoccupation didactique. Mais plus encore, la littérature de son époque se devait d’égayer, de distraire le lecteur. La Fontaine couple donc une fois de plus naturellement son écriture avec celle dictée par le contexte. En effet, ses fables sont brèves et très vivantes. Ce sont des saynètes

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