Réflexions sur l’avant-propos de penser la pornographie.
Ruwen Ogien, notre auteur, expose dans l’avant-propos de son essai, les différents arguments permettant d’avoir une réflexion neutre par rapport à la pornographie.
Il questionne les raisons des libéraux et des conservateurs. Il questionne la relation que ce sujet a avec le statut des femmes et des minorités.
Il met face à eux-mêmes les libéraux qui s’arrêtent en cours de raisonnement.
Ainsi, arrive-t-il au final (de cet avant-propos. L’essai étayera le sujet par la suite) à toucher un mot des principes de ce qu’il appelle l’éthique minimale : Le but de la morale n’est pas de régenter absolument tous les aspects de notre existence mais d’affirmer des principes élémentaires de coexistence des libertés individuelles et de coopération sociale équitable. (cfr cours)
Reprenons le cheminement de notre auteur. Tout d’abord, il soulève les questions de base qui entourent le sujet et qui opposent la pornographie de l’érotisme ou de l’art. Il se demande qui a accès à cette pornographie, qui la désapprouve. Il s’interroge sur les raisons profondes de la désapprobation assez générale sur la question et pourquoi celle-ci concerne plus la pornographie en elle-même que les conditions difficiles pour les travailleurs et les travailleuses de ce qu’il appelle une industrie.
Dans cet avant-propos, notre auteur tient au préalable à poser des questions qui permettent de reprendre le sujet à la racine.
Il met également ainsi en évidence, qu’il y a des raisons visibles mais aussi cachées qui sont brandies pour désapprouver la pornographie ; par différents courants philosophiques, de pensée dont il parle par la suite. Ce thème, côtoyant la sexualité, sera appréhendé, nous dit-il, différemment qu’on soit philosophe en pays anglo-saxon ou en France.
Dans l’un, les intellectuelles féministes dans leurs réflexions questionnant la «différence sexuelle» l’ont placé au centre. Dans l’autre, malgré les travaux libérateurs de