commentaire Le Chiendent
Raymond Queneau est un romancier, poète, et dramaturge français du XXème siècle (1903-1976). Il a fait partie du mouvement surréalisme. Cet auteur publia différentes œuvres comme Pierrot mon Ami en 1942, ou bien Les Fleurs bleues en 1965. Nous allons étudier un extrait de son œuvre Le Chiendent, publié en 1933, où nous sommes au début du roman et Pierre Le Grand est un oisif rentier qui passe le temps en observant les gens de la terrasse d’un café. Quelle vision de la société nous est donnée à travers ce début de récit ? Dans un premier temps nous verrons que c’est une vision d’une vie quotidienne sans consistance, et dans un second temps nous ferons le constat que c’est une vie imposée par la société. Nous allons voir que c’est une vision d’une vie quotidienne sans consistance. Tout d’abord, nous analyserons la monotonie de la vie de Pierre, le rentier. Par exemple, les lignes 1 et 2 désignent le rentier, elles nous montrent son intérêt d’observer la sortie des travailleurs. La métaphore, « il étendait la main et saisissait quelque chose » à la ligne 13, nous montre l’une des habitudes du rentier qui est d’observer les autres, c’est peut-être un signe d’ennui. Le champ lexical de l’habitude est présent entre les lignes 25 et 29, avec « place habituelle » et « cette habitude » que l’on peut relever à la ligne 25, puis il y a « à cette même place » à la ligne 27. Celui-ci renforce le côté monotone de la vie de cet homme, car même si il ne travaille pas, ses journées se ressemblent toutes. Le retour en arrière, « Le premier jour qu’il était venu dans ce café, il fuyait la pluie et n’hésita pas à choisir une place, précisément la seule qui restât » aux lignes 26 et 27, nous permet de comprendre que sa vie est une accumulation d’habitudes. Il observe les autres peut-être parce qu’il s’ennuie dans sa vie, il souhaite s’évader de son quotidien. A la ligne 29, on nous