Commentaire le curé et le mort fables jean de la fontaine
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Jean de la Fontaine est un poète qui est né à Château-Thierry en 1621 et qui est décédé à Paris en 1695. Il est surtout connu pour ces nombreuses fables mais il a également écrit des poèmes divers comme les amours de Psyché et de Cupidon, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra. Ici, nous allons étudier la fable Le curé et le mort. Nous verrons pourquoi cette fable est comique, pourquoi la situation finale est opposée à la situation initiale, en quoi le curé est irrespectueux envers le mort, son intérêt pour l’argent et le retournement de la situation. On pourrait penser que cette fable fait partie du registre tragique puisque la mort y est annoncée mais l’auteur transforme vite cette tragédie en comédie. Il utilise des antonymes d’adverbes avec « tristement » et « gaiement ». Il y a présence d’une anaphore avec « Robe d’hiver, robe d’été ». Ensuite , « bière » est alors opposé à « robe d’hiver, robe d’été » car ce mot fait parti du champ lexical de la mort. Il y a des allitérations avec « Le Paroissien en plomb entraîne son pasteur » et avec « tant en argent, et tant en cire ». La situation finale est opposée à la situation initiale car le mort était considéré comme un objet: « enterrer ce mort au plus vite », mais il revient à la vie au vers 33 avec la périphrase « Le Paroissien en plomb », qui le désigne, et avec le verbe « entraîne », qui est un verbe d‘action. Egalement, les verbes « s’en allait », « s’emparer » ou encore « empaqueté » font dédramatiser tout ce qui concerne le mort. On pourrait penser qu’il est encore vivant. Dans quelques vers, par exemple les vers 12, 13 et 14, on pourrait croire que le curé est respectueux envers le mort alors que dans les vers 16, 17 18, 22 et 23 on s’aperçoit que le Pasteur n’est intéressé que par l’argent et n’a donc aucun respect pour le mort, et on remarque ceci grâce à la répétition de « Monsieur le mort ». L’adverbe de quantité « tant » montre bien l’intérêt du curé pour l’argent. Il