commentaire le loup et le chien
Pour montrer que ce texte est vivant, nous verrons dans un premier temps qu’il est construit tel un récit. Nous verrons ensuite que cette fable est menée avec dynamisme, puis enfin, nous verrons que les deux personnages sont opposés. Ce texte est construit de la même manière qu’un récit, car nous avons, la situation initiale : un loup qui se promène (V.1/2). Nous avons après un élément perturbateur la rencontre entre le loup et le chien : « Ce loup rencontre un Dogue » (V.3). Il y a ensuite des péripéties ; le dialogue entre les deux animaux (V.10-31), le dénouement ; le loup découvre que le chien est attaché : « Le collier dont je suis attaché » (V.34), et enfin, nous avons la situation finale : le « loup s’enfuit » (V.41). Nous voyons donc que ce texte est un récit. Voyons à présent le mécanisme mis en place par La fontaine pour rendre ce texte dynamique. Ce texte est écrit de façon dynamique, car il est varié au niveau des syllabes : il y a des octosyllabes (V.2/6/7/8/20/28/39), des décasyllabes (V.1/22), et des alexandrins (L.3/18/25/33). Il est aussi varié au niveau des rimes : nous avons des rimes alternés (V.32-35), des rimes suivies (V.14-17), et des rimes embrassées (V.18-21). Nous venons de voir que le texte est dynamique, voyons à présent l’opposition des personnages. Dans toutes ses fables, Jean de La Fontaine utilise des animaux que tout oppose. Dans cette fable, nous avons un loup et un chien. Ils sont opposés sur le plan physique ; nous avons un loup qui n’a « que les os sur la peau » (locution restrictive de type ne…que) (V.1), et un chien « gras » (V.4). La Fontaine s’attarde plus sur la